Artiste pluridisciplinaire, utopiste engagée( anarchiste, si vous voulez d’autres explications ou développements, je serai ravie de vous les donner! 🙂 ), très sérieusement loufoque, j’aime les contraintes, l’émulation, m’investir pour des causes humanistes ou m’amuser à des futilités poétiques. Etre au service d’une pièce, d’un metteur-en-scène, à l’écoute d’une équipe d’amateurs ou de professionnels me procure une grande joie. Mais aussi, cultiver égoïstement mes jardins créatifs.
Scénographe, comédienne, conceptrice de projets culturels et d’éducation artistique, animatrice socio-culturelle, décoratrice d’intérieur, militante enragée j’imagine toutes sortes de visuels pour les manifestations ou pour transmettre mes idéaux dans l’espace public en tentant autant que faire se peut de ne pas dégrader celui-ci et de me faire arrêter pour cela, je rénove des meubles, crée des objets, des luminaires avec de l’électro-ménager cassé, des bidons de lessive et trois bouts de ficelle, je ravaude, répare et customise de vieilles fripes pour en faire des habits de gala ou des costumes de scène.
Bon, l’état où j’erre la plupart du temps, c’est la Belgique… mais si vous avez de chouettes plans ailleurs, je peux y aller en villégiature ou pour partager des idées, des créations, des rires et des chants comme dans l’île aux enfants! 🙂
http://www.homme-moderne.org/textes/classics/ereclus/jgrave.html
IL FAUT VIVRE
Il faut vivre,
l’azur au-dessus comme un glaive
Prêt à trancher le fil qui nous retient debout
Il faut vivre partout, dans la boue et le rêve
En aimant à la fois et le rêve et la boue
Il faut se dépécher d’adorer ce qui passe
Un film à la télé, un regard dans la cour
Un coeur fragile et nu sous une carapace
Une allure de fille éphémère qui court
Je veux la chair joyeuse et qui lit tous les livres
Du poète au polar, de la Bible à Vermot
M’endormir presque à jeun et me réveiller ivre
Avoir le premier geste et pas le dernier mot
Étouffer d’émotion, de désir, de musique
Écouter le silence où Mozart, chante encore
Avoir une mémoire hypocrite, amnésique
Réfractaire aux regrets, indulgente aux remords
Il faut vivre, il faut peindre avec ou sans palette
Et sculpter dans le marbre effrayant du destin
Les ailes mortes du Moulin de la Galette
La robe de mariée où s’endort la putain
Il faut voir Dieu descendre une ruelle morne
En sifflotant un air de rancune et d’espoir
Et le diable rêver, en aiguisant ses cornes
Que la lumière prend sa source dans le noir
Football, amour, alcool, gloire, frissons, tendresse
Je prends tout pêle-mêle et je suis bien partout
Au milieu des dockers dont l’amarre est l’adresse
Dans la fête tzigane et le rire bantou
On n’a jamais le temps, le temps nous a,
Il traîne comme un fleuve de plaine aux méandres moqueurs
Mais on y trouve un lit et des chants de sirènes
Et un songe accroché au pas du remorqueur
Jamais ce qui éteint, jamais ce qui dégoûte
Toujours, toujours, toujours, ce qui fait avancer
Il faut boire ses jours, un à un, goutte à goutte
Et ne trouver de l’or que pour le dépenser
Qu’on s’appelle Suzanne, Henri, Serge ou que sais-je
Quidam évanescent, anonyme, paumé
Il faut croire au soleil en adorant la neige
Et chercher le plus-que-parfait du verbe aimer
Il faut vivre d’amour, d’amitié, de défaites
Donner à perte d’âme, éclater de passion
Pour que l’on puisse écrire à la fin de la fête
Quelque chose a changé pendant que nous passions.
Claude Lemesle (chanson pour Serge Reggiani)
Où vais-je ?
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Qui le sait? 😉
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Savoir où on va, ça c’est facile… on fait partie de ce grand recyclage continuel dans une éclipse temporelle instable.
Savoir qui on est, on ne le sait qu’à la fin du chemin car l’évolution de notre vision du monde ne peut que changer mais l’arrêt sur image doit nous donner l’espoir de continuer ce que l’on fait si c’est pour le bien et d’arrêter si c’est mal, et c’est là qu’intervient l’étagère (qui vient de l’étymologie étage-gère) la putain de classification qui range les gens dans le bien et le mal.
J’aime ce que tu fais car tu enfonces des barrières cadenassées, gravis des montagnes abruptes, plonges dans l’eau glacée, te bats contre des monstres engloutis, des démons effrayants, des bêtes féroces, tu domptes, tu dénonces, tu déranges, tu réveilles, tu mets en lumière des scènes trop probables, des faits effacés, des valeurs à changer, des histoires occultées et tout cela avec le brin d’espoir qui porte au changement, celui d’une transition, d’un virage que tous (beaucoup du moins) espère mais ne fait pas par pure fatigue entretenue dans une société décadente dévolue à la consommation en oubliant l’humain qui sommeille en nous.
Oui, Caro, je te trouve géniale, tout simplement, c’est cette beauté d’âme qui m’accompagne à travers le Net et qui me motive, à me dire que je ne me sente pas être un Utopiste esseulé, chevalier fou monté sur un fier destrier, flanqué d’un fidèle compagnon de route à la recherche de moulins indestructibles.
Merci d’oser être toi…
Un mec sur Terre
(en plus d’être jolie, mais cela, tu n’y peux rien !!!, il faudra bien faire avec, lol )
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Putaaaaaaiiiinnnn de joli et réconfortant compliment qui me fait à nouveau chialer, mais ça, cela me fait toujours un bien fou si c’est de re-connaissance que je verse des larmes! Merci à toi mon ami parmi plein d’amis et d’amies que je re-connais mieux maintenant vu que j’ai trouvé le moyen de partager avec eux/elles mes émotions et ma conscience! Une nana sur Terre (et je commence vraiment à m’y faire! 😉 ) 🙂
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Rêver un impossible rêve
Porter le chagrin des départs
Brûler d´une possible fièvre
Partir où personne ne part
Aimer jusqu´à la déchirure
Aimer, même trop, même mal,
Tenter, sans force et sans armure,
D´atteindre l´inaccessible étoile
Telle est ma quête,
Suivre l´étoile
Peu m´importent mes chances
Peu m´importe le temps
Ou ma désespérance
Et puis lutter toujours
Sans questions ni repos
Se damner
Pour l´or d´un mot d´amour
Je ne sais si je serai ce héros
Mais mon cœur serait tranquille
Et les villes s´éclabousseraient de bleu
Parce qu´un malheureux
Brûle encore, bien qu´ayant tout brûlé
Brûle encore, même trop, même mal
Pour atteindre à s´en écarteler
Pour atteindre l´inaccessible étoile.
https://www.youtube.com/watch?v=HgmuORddnkk Merci Didier, c’est cela se battre contre les moulins à vent… une quête, un chemin escarpé dans la montagne, rempli de crevasses aux neiges et torents glacés, mais aussi de feux brûlants, de visions sublimes, de panoramas grandioses … pour atteindre l’inaccessible étoile… ou pas! 😉
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